Présentation du projet ASICIAO

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La qualité des formations ingénieur d’Afrique de l’Ouest (Sénégal et Togo) doit aujourd’hui atteindre les standards internationaux, tout en étant spécifiquement adaptée aux contextes économiques et socioculturels locaux. En ce sens, un travail de structuration globale est nécessaire, impliquant également les représentants des secteurs économiques.

Quatre établissements européens accompagneront six établissements du Sénégal et du Togo, dans ce travail d’autonomisation, pour construire avec eux une méthode propre d’amélioration de la qualité en vue de l’accréditation de la CTI et du label EUR-ACE, et atteindre ainsi les standards internationaux.

Les six établissements ont été choisis pour représenter au mieux la diversité des modèles d’institutions et des formations, et pour envisager une synergie au-delà des pays concernés par le projet. Ils ont à la fois une volonté manifeste d’amélioration et des ressources locales, qui restent à structurer. Une remise à niveau des filières traditionnelles, mais aussi la création de nouvelles spécialités (mathématiques appliquées) devraient rendre visibles des compétences locales très recherchées à l’international.

L’accompagnement, qui comprend la formation du personnel, structurera l’ensemble des phases du processus. Il doit leur permettre de définir eux-mêmes les besoins et les évolutions nécessaires. Il couvrira les enjeux tant pédagogiques qu’économiques ou institutionnels, de façon à garantir une prise en main autonome et effective des processus qualité. Ils seront amenés à concevoir des formations en ligne qui pourront être mutualisées.

Le savoir-faire acquis et la méthode générale seront évalués et réajustés si besoin. Ils donneront lieu à la rédaction d’un livre blanc et à la mise en place d’un suivi adapté qui puisse garantir une pérennisation des processus qualité, dans le respect du contexte socio-économique et culturel.

Today, the quality of engineering training in Western Africa (more specifically in Senegal and Togo) has to meet international standards while being closely connected to local economic and sociocultural contexts. To reach this goal, global structuring involving representatives of the different economic sectors is required.

Four European higher education institutions will support six schools from Senegal and Togo in their pursuit of autonomy by helping them to develop their own method of improving quality in order to obtain the CTI accreditation and the EUR-ACE label and, by doing so, to reach international standards.

The six schools have been chosen to reflect as much as possible the diversity of institutional models and training programs, and to consider potential synergy beyond the countries involved in this project. They all possess both a strong will for improvement and local resources that have yet to be structured. An upgrade of the traditional academic streams along with the development of new specialties (applied mathematics) should highlight local skills that are much sought-after worldwide.
Support, which includes training personnel, will structure all different phases of the process. It should allow the African institutions to decide what needs and evolutions are required. It will cover pedagogical, economical and institutional stakes in order to ensure autonomous and effective grasp of the quality process. It will lead them to design online training programs that could be shared.

The acquired know-how and the general method will be assessed and adjusted when necessary. They will give rise to a White Paper and to the implementation of an adapted follow-up that should guarantee the sustainability of the quality process within the socio-economic and cultural context.